Pour un auteur de romans, le passage obligé dans le monde de l'écriture reste la participation à un Salon du Livre médiatisé.

En France, le plus célèbre est celui de Paris qui se situe à la Porte de Versailles chaque année.

Grâce à mon éditeur, j'ai eu le privilège et la chance d'y être convié afin de dédicacer "La trilogie de Judith". C'est un événement exceptionnel qui regroupe pratiquement toutes les maisons d'édition. Ce salon se déroule sur 4 jours. Cette année, c'était du vendredi 21 mars au lundi 24 mars 2014.

Mon éditeur m'avait invité le samedi 22 mars en début d'après-midi. Cela fait tout drôle d'arriver dans cette manifestation littéraire et de se dire que vous allez y participer en tant que romancier au même titre que la plupart des autres un peu plus connus. J'ai eu l'impression que je venais de franchir une barrière inaccessible il y a trois ans. Maïs j'étais bien présent et ce n'était pas une utopie ou un mirage. Je ne vais pas vous le cacher, mais j'étais assez fier d'être là au milieu des autres romanciers ou écrivains de renom.

Le premier effet passé, je me suis dit qu'il fallait assurer. Maïs comment faire quand vous êtes encore un novice dans la profession. Après être arrivé devant le stand de ma maison d'édition, j'ai commencé à installer mes livres sur la table où paradaient mon nom et mon prénom. Là encore, les détails ont leurs importances, encore faut-il attirer l'oeil des gens qui passent devant vous. Ma femme a placé les livres de telle sorte que les couvertures attirent et attisent la curiosité des futurs acheteurs et lecteurs.

Après, c'est l'attente et en même temps l'envie de dédicacer au plus vite vos livres. Mais il est dit et souvent répété que ce n'est pas dans les grands Salons comme celui-ci que les auteurs enregistrent des ventes mirifiques.

Les gens passent devant vous, certains regardent mais ne s'arrêtent pas, d'autres passent sans regarder et puis il y a les autres qui ont été séduits par vos livres et qui s'aventurent à venir vous parler et à toucher vos livres. Votre adrénaline d'un seul coup s'emballe, vous allez peut-être avoir un nouveau lecteur. Et puis le moment magique arrive, la jeune fille qui vous fait face, vous demande de lui dédicacer votre trilogie. Là, les doigts s'agitent, prenant avec délicatesse "Judith" puis "Le Masque d'Or" et enfin "Le carrousel des leurres". Au moment où j'ai eu le stylo en main pour la dédicace, j'ai ressenti comme un vrai bonheur d'écrire quelques lignes sur une des pages.

Je venais de faire ma Première dédicace ! Coïncidence ou pas mais la jeune fille s'appelait Flore et c'est le deuxième prénom de ma fille.

J'ai eu la sensation à cet instant-là d'être un romancier à part entière. Et je peux vous assurer que je suis prêt à renouveler cette merveilleuse expérience chaque fois qu'il en sera possible.

Maïs ce qui me comblerait de joie et de bonheur, c'est que ma trilogie trouve son chemin vers le cinéma. Aussi, si parmi mes lecteurs ou mes subscribers, vous connaissez un producteur assez fou pour croire que ma trilogie puisse être adaptée au cinéma, qu'il ne se gène pas pour me contacter.

Merci à Lui ou Elle !